Le manque de farine de manioc fait craindre la faim dans les prisons du Burundi.
La faim menace les détenus des différentes prisons du Burundi. Les détenus ne reçoivent plus de farine de manioc depuis presque un mois. Ils demandent au gouvernement du Burundi de résoudre ce problème le plutôt possible.
Les informations en provenance de différentes prisons font savoir que les détenus ne reçoivent plus la farine de manioc depuis plusieurs jours . A titre d’exemple, les détenus affirment qu’ils viennent de passer plus de 20 jours sans cette farine à la prison centrale de Bubanza, 13 jours à la prison centrale de Muramvya , 9 jours à la prison centrale de Ngozi tandis que la prison centrale de Ruyigi vient de passer 4 jours sans cette farine de manioc.
Au moment où les détenus devraient manger le haricot et la pâte de manioc qui n’est plus disponible, ces détenus disent qu’ils vont mourir de faim. Actuellement, ils ne mangent que du haricot seulement dont la quantité n’est pas suffisante. A cause de la faim, ces détenus restent ainsi allonger et sans force. Cette situation est aggravée par le fait que les familles des détenus ne peuvent pas leur apporter de la nourriture, les visites étant interdites à cause de la pandémie de Covid-19.
Les détenus qui sont incarcérés dans ces différentes prisons demandent au gouvernement de tout faire pour trouver une solution à ce problème avant que le pire n’arrive vu que l’effectif des prisonniers est toujours très élevé. Ils demandent également que durant cette période où cette farine de manioc n’est pas disponible ils puissent avoir l’autorisation d’avoir des visites de leurs familles qui peuvent leur apporter de la nourriture car selon eux ils ne peuvent pas vivre sans manger. Ces détenus rappellent aux dirigeants du Burundi que même s’ils sont incarcérés ils ont droit à la vie et à recevoir de la nourriture en quantité suffisante.