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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La persécution dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie continue.

Au camp de Nduta, les policiers en compagnies des agents de sécurité dits Sungusungu ont procédé à la destruction méchante des bananeraies qui repoussaient Ceux qui vandalisaient ces cultures ont rappelé aux refugies burundais qu’ils ne veulent pas voir de banane dans ce camp.

Les burundais réfugiés du camp de Nduta dénoncent la persécution répétitive dont ils sont victimes. Ce lundi, les agents de sécurité  dits Sungusungu en compagnie de la police tanzanienne et le responsable dudit camp ont découpé toutes les cultures vivrières  des réfugiés se trouvant au camp. L’un de ces réfugiés témoigne. « Les réfugiés burundais, sommes vraiment désespérés suite à ces persécutions. Avant, ils l’ont fait et voilà ils reviennent encore pour découper les cultures. Actuellement, ils viennent avec une grande fureur car ils découpent même les colocases et les tiges de manioc. Donc, ils ne laissent rien sur leur chemin .C’est très dommage ».

Ces persécutions s’ajoutent à d’autres mesures qui ont été prises dans le passé. Ceux qui sont en train d’exécuter ces destructions ont signifié aux réfugiés que s’ils veulent cultiver  n’ont qu’à le faire chez eux au Burundi. « Ils nous disent qu’ils ne veulent voir personne sortir du camp pour faire quoi que ce soit. Ils précisent que si nous voulons faire n’importe quelle activité champêtre ou d’élevage il faut rentrer au pays car ils ne veulent aucun réfugié burundais sur leur sol », se plaint un des réfugiés.

Plus triste, ces réfugiés burundais ne sont pas aidés lorsqu’ils présentent leurs doléances chez  les organisations œuvrant dans ce camp. « En général, notre sécurité n’est pas bien assurée. Ces ONGs travaillant dans ce camp ne nous aident en rien lorsque nous les saisissons pour exprimer nos craintes. Franchement, on ne sait pas lequel pire qui nous attend », déplore un réfugié.

Il y a trois mois, les Sungusungu et la police avaient détruits toutes les bananeraies des camps de Nduta et Nyarugusu.

Ces réfugiés demandent au gouvernement tanzanien et à la communauté internationale de faire tout pour que ces persécutions cessent et que les droits des réfugiés soient respectés.

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