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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des membres du CNL écroués injustement au cachot de la commune Giteranyi

Trois  membres du parti CNL de la colline Kinyami en commune Giteranyi, province Muyinga, sont incarcérés aux cachots de la commune Giteranyi depuis quatre jours. Ils sont accusés d’être parmi les malfaiteurs qui ont endommagé les champs de bananiers et caféiers appartenant au responsable du CNDD-FDD sur la colline Kinyami. Les familles des victimes réclament leur libération inconditionnelle, car ces trois hommes ne sont victimes que de leur appartenance politique.

La nuit du samedi  22 mai, des malfaiteurs ont attaqué le domicile du responsable du parti CNDD-FDD sur la colline Kinyami en commune Giteranyi. Des bananeraies et des caféiers furent vandalisés. Les soupçons se sont alors portés sur les partisans des partis de l’opposition. ‘’Dans la nuit du 22 mai, des malfaiteurs se sont introduits dans le domicile du secrétaire collinaire du CNDD-FDD, endommageant les champs de bananiers et caféiers. Le lendemain matin, ils ont commencé à accuser les partisans du CNL d’en être les auteurs.’’ Révèle un des témoins oculaires.

Comme il y avait une activité du parti CNL, la police en a profité pour procéder à des arrestations. 4 personnes, à savoir  Jean Marie Muhigirwa, Jean Nzitunga, Alexis Rwasa et le chef collinaire du nom de Radjabu Ndaruvunikiye furent arrêtées et conduites au cachot communal. ‘’Il y avait une activité du parti CNL à la permanence collinaire de ce parti. Les membres de ce parti venant de la colline Kinyami ont été surpris par la police en cours de route. Cette dernière a arrêtée 3d’entre eux soi-disant pour des raisons d’enquêtes.  Et quand le chef collinaire Radjabu Ndaruvunikiye a essayé de demander le motif de cette arrestation, il a lui aussi été embarqué.’’

Après interrogatoire avec le commissaire de police en commune Giteranyi, le chef collinaire a été libéré ce lundi. Les familles des trois autres membres du CNL encore en détention, réclament leur libération sans condition, car  victimes de simples suspicions. ‘’Nous demandons la libération immédiate de ces trois membres du CNL. Ils n’ont pas été attrapés la main dans le sac, ou avec une machette. Ceux qui les ont arrêtés n’ont aucune preuve de leur culpabilité.’’

A ce propos, nous n’avons pas encore pu joindre le commissaire communal de police Gitamira Epitace pour plus d’éclaircissements. 

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