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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Buganda: L’administrateur cité dans un plan de libération de présumés assassins

Buganda: L’administrateur cité dans un plan de libération  de présumés assassins

La famille de feu  Rodrigue Niyitanga  dénonce les tentatives de libération des présumés  assassins de leur fils qui seraient en cours. Lors des cérémonies de levée de  deuil de feu Rodrigue Niyitanga, son  père a annoncé publiquement  à ses invités qu’il détient des informations faisant état des tractations amorcées pour la libération des deux jeunes qui pourtant, ont plaidé coupable.   

 Les inquiétudes quant à la libération des deux jeunes garçons qui ont accepté de leur propre gré avoir  tué Rodrigue  Niyitanga, ont été soulevées publiquement par le père  du défunt ce dimanche 04 août, lors des cérémonies de levée de deuil du disparu. Le premier signe révélateur selon lui, est le nombre de jours que les deux jeunes viennent de  passer dans le cachot communal. Ne  s’étant pas entendu sur le partage du butin, plus d’un million qu’ils avaient pris sur feu Niyitanga, l’un d’eux  a dévoilé le secret en date du 27 juillet  et a avoué  qu’ils avaient tué Rodrigue Niyitanga, en  date du 24 juillet. Ils se sont vite fait arrêtés et conduit au cachot de la commune Buganda. Plus de 10 jours plus tard, ils sont toujours incarcérés dans ce cachot. Ce qui, selon le père du défunt, n’est pas concevable pour un crime de sang.

Le deuxième signe révélé par le père de feu Rodrigue Niyitanga, est le fait qu’aucun  administratif ne s’est rendu voir la famille durant toute la période de deuil  ni même le jour de levée de deuil. Une chose peu habituelle dans cette localité. « Les autorités locales savent bien ceux qui ont tué mon enfant. Ici à Ndava normalement,  des administratifs rendent visite les  familles des victimes d’assassinat.  Mais mon enfant a été tué et voilà que ni le chef de secteur, ni  le chef de colline, encore moins le chef de zone,  personne n’est venue pour la simple raison que cet enfant était né d’un membre du parti CNL. » 

L’administrateur de la commune  Buganda et le patron du parti au pouvoir dans cette commune sont pointés du doigt. Ils feraient feu de tout bois pour arriver à faire libérer ces deux jeunes gens.

L’administrateur  de la commune Buganda, Pamphile Hakizimana, a refusé de s’exprimer sur le dossier.

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