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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Alerte à la maltraitance infantile au Burundi

La population  demande au gouvernement de se saisir de la situation des enfants sans assistance et victimes de mauvais traitements, mais également de sanctionner les auteurs de cette catégorie de crimes. C’est après qu’une femme du quartier Carama, zone Kinama de la commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, récemment arrêtée par la police pour maltraitance d’un enfant adoptif, ait été détenue une seule nuit avant d’être remise en liberté.

Il se prénomme Maël. C’est un nourrisson d’à peine une année et demie victime de mauvais traitements physiques. Il avait été adopté par une mère de trois enfants du nom de Rebecca Sibomana, résidant au quartier Carama de la zone Kinama, nous sommes dans la commune Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura.

Les informations recueillies sur place indiquent que Rebecca Sibomana s’était engagée à élever Maël depuis qu’il était encore bébé. L’enfant a par la suite commencé à subir des traitements inhumains de la part de sa tutrice. Les images défilant depuis peu sur les réseaux sociaux illustrent des coups sur le corps de l’enfant et un bras qui aurait subi une fracture interne.

Selon les voisins de Rebecca Sibomana, présumée auteure de ce crime,  l’enfant a été grièvement battu à l’aide de fils électriques par sa marraine qui lui  reprochait de se pisser dessus. Une accusation que la population locale juge d’incompréhensible en considérant l’âge de l’enfant.

Après de nombreux cris d’alarme des autres parents, la police a fini par appréhender la présumée responsable ce jeudi 16 avril, avant de l’incarcérer aux cachots du parquet de Ntahangwa.

Cependant, ce qui a fort offusqué et surpris plus d’un est le fait que, le lendemain, après sa comparution devant le parquet, celui-ci a décidé de libérer Rebecca Sibomana, et cela malgré les signes de violence physique que présente le corps de l’enfant. Des sources concordantes et dignes de foi révèlent que cette décision a été arrêtée après l’absence des témoins à charge, et le parquet de Ntahangwa de remettre l’audience à ce lundi 19 avril. Un autre vice relevé par la population est la réattribution de la garde de l’enfant à la présumée auteure du crime, juste après sa relaxation.

De ce fait, la population estime que la décision du parquet aurait été téléguidée par des personnes hautement placées. Elle implore l’intervention du gouvernement ayant dans ses attributions la protection de tous les citoyens, et en particulier celui les enfants, afin de sévir et de punir de façon exemplaire les coupables des crimes contre les enfants.

A titre d’information, un autre enfant du prénom d’Afsa a également été victime de ce genre de maltraitance  de la part de son père. C’était ce jeudi dans la province de Muyinga. L’homme a grièvement blessé à l’aide d’un bâton de berger sa petite fille de 3 ans l’accusant d’avoir commis l’adultère avec un autre enfant de 4 ans et a par la suite détalé.

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