Abus de pouvoir des policiers et Imbonerakura à Bugarama durant des rondes nocturnes.
Certains habitants de la commune Bugarama de la province Rumonge accusent les imbonerakure et les policiers de les emprisonner injustement afin de leur soutirer de l'argent. Ces habitants expliquent qu'ils sont arrêtés par les imbonerakure lors des patrouilles nocturnes.
Ces habitants de la commune Bugarama indiquent qu’ils éprouvent de la peur-panique quand ils ne sont pas chez eux à 21 heures au plus tard. Pour cause, ces habitants sont malmenés en cours de route par des imbonerakure qui effectuent des patrouilles nocturnes. Ils révèlent que ces imbonerakure les arrêtent et leur disent qu’ils n’ont pas le droit de circuler librement à partir de 21 heures. Après l’arrestation, ces habitants sont acheminés manu-militari au cachot de la zone Bugarama. Pour être libérés, ceux qui sont arrêtés doivent donner une somme de 10 mille francs ou plus. Cet habitant témoigne. « Il y a un groupe d’imbonerakure qui collabore avec certains policiers affectés à la commune Bugarama et ce groupe mène des patrouilles nocturnes tous les jours à partir de 21heures. Durant leurs activités, ces imbonerakure arrêtent des gens qui rentrent chez eux. Par la suite, ils les brutalisent et puis les emmènent au cachot pour les emprisonner. L’objectif, le lendemain la personne arrêtée paie des amendes et la somme d’amende est partagée par ces policiers et ces imbonerakure »
Selon certains habitants de Bugarama, ces actes des imbonerakure et des policiers durent environ 3 semaines. Ces habitants demandent l’intervention des administratifs afin que cela cesse. « Ces actes viennent de passer pas mal de jours. Nous demandons que ces persécutions cessent parce que si nous sommes à l’époque du gouvernement responsable et que la paix règne au pays, que font ces imbonerakure qui patrouillent la nuit ? Nous interprétons cela comme des violations des droits humains car tout citoyen a le droit de circuler à n’importe quelle heure vu qu’il n y a pas de couvre-feu au pays », martèle un habitant.
La rédaction de la RPA n’a pas encore réussi à joindre Charlès Karorero, l’administrateur de la commune Bugarama, pour s'exprimer à ce le sujet.
Mais, il y a plus d’un mois, des policiers du GMIR ont été accusés par des habitants des zones Ruteme et Maramvya, respectivement dans les communes Bugarama et Burambi de voler la population lors des fouilles perquisitions et des patrouilles.