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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un burundais réfugié au camp de Nduta traqué par ses pairs

Un groupe d’hommes armés de gourdins et de machettes sème la terreur au camp de Nduta situé en Tanzanie. Ce groupe  qui depuis un certain temps effectue des patrouilles nocturnes chercherait à éliminer l’ancien chef de la zone 21. Ce dernier ne passerait plus la nuit chez lui.

Ce groupe d’hommes armés de gourdins et d’armes blanches est composé de cinq personnes à savoir Donatien Nsengimana, Jean Bosco Ndayisenga, Novât Bigirimana, John, et Radjabu Shimirimana.

Notre source à Nduta révèle que ce groupe est dirigé par Donatien Nsengimana l’actuel chef de Zone 21. Ce dernier, poursuit la même source, va jusqu’à éliminer tout réfugié qui n’est pas en bons termes avec cette bande. Leur nouvelle victime en date est l’ancien chef de zone 21 qui ne passe plus la nuit chez lui de peur d’être tué. Le crime lui reproché serait d’avoir dénoncé le meurtre commis par un des membres dudit groupe. ‘’ Le chasse à l’homme concerne l’ancien chef de zone 21 et c’est le groupe armé dirigé par l’actuel chef de zone du nom de Donatien Nsengimana qui le menace.  Au fait, cet ancien chef de zone a fait emprisonner un certain Radjabu, membre dudit groupe, pour meurtre.  Depuis, ce groupe a juré d’en découdre avec cet ancien administratif. Ils surveillent sa résidence, armés de gourdins et de machettes. Maintenant, il n’ose plus passer la nuit chez lui.’’ Témoigne ce réfugié burundais.

Ce refugié burundais qui est pourchassé par ce groupe armé, s’est maintes fois confié aux différentes institutions du camp, mais rien n’a été fait pour le protéger. Ce qui inquiète beaucoup les autres réfugiés qui craignent pour sa sécurité. ‘’L’ancien chef de zone 21 s’est confié aux différentes institutions du camp, personne n’a levé le petit doigt pour assurer sa protection. C’est pour cela qu’il demande à tout bienfaiteur de lui venir en aide avant qu’il ne soit tué. Car nous sommes convaincus que ce n’est qu’une question de temps avant que ce groupe ne mette à exécution leurs menaces.’’ Alerte cet autre burundais réfugié dans ce camp de Nduta.

Les burundais réfugiés au camp de Nduta pensent de plus en plus qu’ils ont été laissé pour compte car ils ne s’expliquent pas comment de tels crimes peuvent continuer à se commettre au vu et au su des autorités du camps et des agents chargés de la sécurité, et que ces derniers ne réagissent pas.

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