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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La persécution des ex-militaires des forces armées burundaises continue

Un ancien militaire des forces armées burundaises de la province de Muramvya est porté disparu depuis samedi dernier. Il avait été arrêté par des agents des services secrets burundais. Certains habitants de cette province demandent que le lieu de sa détention ainsi que les chefs d’accusations qui pèsent contre lui soient communiqués.

Cet ancien militaire porté disparu depuis ce samedi répond au nom d’Ernest Nzambimana. Il exerçait le métier de coiffeur en province de Muramvya.

Selon des sources à Muramvya, Ernest Nzambimana a été interpellé par des agents des services secrets à Muramvya qui se déplaçaient à bord d’une voiture de marque Toyota de type TI avec des vitres teintées. Ces mêmes sources ajoutent que les auteurs de son arrestation l’ont appréhendé au moment où il supervisait les travaux de réhabilitation de son salon de coiffure démoli au cours de la campagne de démolition des constructions anarchiques. 

Apres son arrestation, il a été embarqué par ces agents pour revenir après quelques instants récupérer son téléphone Android qui était sous charge.

Les enquêtes menées par la RPA révèlent que derrière son arrestation se trouverait un indic du nom de Berchmans Nduwimana surnommé Jeshi. Ce dernier est un détenu à la prison de Muramvya et collabore avec le service national des renseignements dans cette province.  Il fut ami d’Ernest Nzambimana car les deux étaient des anciens militaires des forces armées burundaises  avant d’être démobilisés.

Selon les mêmes enquêtes, Ernest Nzambimana n’a jamais su que son ami a été retourné pour collaborer avec les services secrets. Par ailleurs, Berchmans Nduwimana surnommé Jeshi travaille avec un Imbonerakure, lui aussi, détenu dans la prison de Muramvya du nom de Régis Ndayikengurukiye. Tous les deux bénéficient souvent des permissions de sortie de la prison pour passer des journées à l’extérieur avec des agents des services secrets.

En outre, ces deux détenus avaient eu la permission de sortie de la prison samedi dernier, jour de l’arrestation d’Ernest Nzambimana , révèlent les mêmes enquêtes.

Pour le moment, certains voisins d’Ernest Nzambimana demandent l’action de la justice pour préciser le lieu de sa détention et les charges qui pèsent sur lui.

Des rencontres à l’intention des Imbonerakure dont l’objectif était la distribution des armes à ces Imbonerakure ont été dernièrement signalées à travers tout le pays. Entre autre message livré à ces imbonerakure : ces armes étaient destinées à orchestrer des montages et si nécessaire éliminer certains militants du CNL, des anciens militaires des forces armées burundaises, ex-Fab en sigle, ainsi que des jeunes de l’ethnie Tutsie.

 

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