Au cours de l’année 2015, Kayanza a enregistré 30.798 cas de paludisme. Cela a été indiqué par le responsable de cette province sanitaire. Il précise toutefois qu’avec le mois de janvier 2016, plus de 70 cas de paludéens ont été enregistrés. Il signale aussi que la hausse du nombre de personnes atteintes du paludisme s’observe de manière régulière depuis la fin de la première moitié de l’année 2015.
Le médecin provincial de la santé indique également que parmi les trois districts sanitaires de Kayanza (Gahombo, Musema et Kayanza), le district sanitaire de Gahombo vient en première position, suivi de Musema et Kayanza dans l’ordre du nombre de cas de paludisme. Les causes sont l’insuffisance et le mauvais usage des moustiquaires, les fortes précipitations d’eau qui entraînent ensuite les eaux stagnantes et des moustiquaires utilisés pour d’autres fins, a précisé ce responsable sanitaire.
Au niveau des districts sanitaires de Musema et de Gahombo, poursuit t-il, l’aménagement des marais réservés à la riziculture, est un facteur majeur qui met en relief la croissance du paludisme dans les deux communes.
Les médicaments sont pourtant disponibles.
Le médecin provincial de la santé affirme néanmoins que les médicaments antipaludéens sont suffisants. Il affirme que des cliniques mobiles ont été placées sur les collines lointaines, identifiées comme ayant des effectifs élevés de paludéens.
Le médecin provincial de la santé demande toutefois à la population d’éviter les brousses et de faire canaliser les eaux usées se trouvant non loin de leurs ménages.
Suite à ces nombreux cas de paludisme, surtout dans la région Nord actuellement, cette autorité lance un appel vibrant au gouvernement d’organiser une campagne de sensibilisation pour éviter l’aggravation des cas déjà recensés.