Plus de vingt jeunes ont été arrêtés dans un bar du quartier 4 dont certains sont déjà transférés à la prison centrale de Mpimba « sans explications non plus » estime l’Uprona.
« L’arrestation de ces personnes n’a pas de sens car la loi burundaise n’interdit pas aux gens de s’asseoir ensemble pour partager un verre ou préparer une fête quelconque » poursuit Tatien Sibomana. Ces personnes arrêtées prépareraient la fête de mariage de leur ami qui se trouve au RWANDA d’après plusieurs sources du voisinage. « Pourquoi la police anti-émeute appelée à faire face aux personnes insurgées, a arrêté des personnes paisibles » s’interroge Tatien Sibomana. Il s’interroge sur la loi violée et le pourquoi de libérer quelques-uns tout en détenant quelques autres.
Ce juriste de formation trouve que le gouvernement qu’il considère comme non conforme à la loi continue à commettre des crimes sans nom ; et de demander à la communauté internationale d’intervenir rapidement au Burundi pour stopper les tueries et les arrestations arbitraires.
« En cas d’intervention tardive, ils ne vont rien sauver car les citoyens sont en train de disparaitre un à un comme l’avait promis le président Pierre NKURUNZIZA à tous les opposants à son troisième mandat » martèle le porte-parole du parti Uprona dirigé par Nditije.