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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

PARCEM : « Halte à la violence et place au dialogue »

septembre 08, 2015 0 2931
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L’association PARCEM, Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, condamne les violences qui s’observent ces derniers temps au Burundi. Cette association de la Société civile burundaise demande au Gouvernement et à ses opposants de dialoguer ensemble pour trouver des solutions aux problèmes qui hantent le Burundi depuis les années 1965.

Dans un point de presse animé ce mardi à Bujumbura par le président de PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités), Faustin Ndikumana alerte sur la situation actuelle : « les Burundais assistent à des scènes catastrophiques et époustouflantes, un engrenage de la violence qui emporte des vies humaines quotidiennement ». Tout cela, c’est à cause de la violation des textes fondamentaux du Burundi qui sont les Accords de paix d’Arusha et la Constitution burundaise, affirme le numéro un de la PARCEM.

 

Pour Faustin Ndikumana, les Burundais doivent regarder les choses en face sans faux fuyant car selon toujours le représentant légal de la PARCEM, « C’est insensé de replonger dans une telle crise politique dont les conséquences seront lourdes et payantes pour notre pays à savoir la violence aveugle, un sentiment d’insécurité qui nourrit une peur rampante chez tout le monde provoquant un lot de refugiés, le délabrement progressif de l’économie, la détérioration des conditions de vie de la population déjà précaires, la diminution des capacités de l’Etat à remplir ses missions, l’isolement économique et diplomatique de notre pays et bien d’autres».

 

Avec toutes les crises que le Burundi traverse, la PARCEM propose des pistes de solutions pour en finir avec la crise actuelle. « La classe politique doit savoir que ce n’est plus le temps des spéculations, de se sentir vainqueur ou vaincu, de se cramponner dans ses positions, de se laisser avaler par l’égoïsme, d’alimenter le spectre de la guerre devant un peuple qui se meurt et un pays qui se délabre petit à petit. Cette situation ne profite à personne ». La PARCEM invite avec insistance le Gouvernement, le CNARED  et les autres acteurs politiques « de rompre avec les tares qui naguère ont caractérisé la classe politique burundaise : vampirisme, l’égoïsme, les intérêts sectaires et qui ont toujours fait le lit de la violence dans le pays » et leur rappelle que le peuple burundais ne veut plus la guerre mais veut plutôt « un dialogue franc, inclusif et sincère pour trouver des solutions aux défis du moment ».

 

Aux forces de défense et de sécurité, le représentant légal de la PARCEM leur fait un clin d’œil  de garder l’image des institutions républicaines tout en préservant le caractère  impartial dans l’exercice de leurs fonctions. « Le pays a besoin d’une armée et une police professionnelles. Ceci, par voie de conséquence, leur épargnera d’être taxée à tort ou à raison de partisane et comme contribuant à l’insécurité en se rendant coupables de graves violations des droits de l’homme » poursuit Faustin Ndikumana.

 

Il n’a pas oublié la Société civile dont son association fait partie intégrante. Faustin Ndikumana leur lance un message « la société civile doit dans cette période agir avec professionnalisme et neutralité en défendant toutes les valeurs républicaines, les principes de bonne gouvernance et de démocratie véritable, toujours dans la logique de recouvrement de paix et de stabilité dans le pays. » poursuit le patron de l’association Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités.

 

Faustin Ndikumana, a terminé son point de presse en formulant une recommandation à la communauté internationale, de part son influence, d’accompagner les burundais dans ces moments difficiles comme elle l’a fait dans le temps afin que le Burundi retrouve la paix, la stabilité et la confiance de ses partenaires.

 

Le Burundi est plongé dans une crise sociopolitique et sécuritaire grave depuis fin Avril 2015 après la désignation de Pierre Nkurunziza comme candidat du parti CNDD-FDD pour briguer un troisième mandat présidentiel. Un mandat de trop selon les principaux partis de l’opposition, une partie de la Société civile et par une partie de la communauté internationale qui ont dénoncé la répression aveugle du pouvoir face aux anti-troisième mandat. Plus de 140 morts sont déjà enregistrés, et plus de 500 prisonniers sont dans les prisons burundaises accusés d’avoir participé dans des mouvements d’insurrection ; à ceux-là s’ajoutent plus de 170.000 réfugiés et exilés.

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