Les burundais se trouvant au camp de Kakuma au Kenya disent ne pas avoir droits aux soins de santé. Ceux qui ont le courage de se rendre dans les établissements sanitaire ne reçoivent pas de médicaments.
‘’Si on apporte des médicaments à l’hôpital, les kenyans les vendent. Et quand on a par exemple la malaria, on nous donne que du paracétamol et on nous envoi acheter d’autres médicaments dans des pharmacies privées. Les réfugiés qui n’ont pas les moyens peuvent même mourir’’, confie un réfugié burundais.
Certains cas grave de maladies sont transférés à l’hôpital de Nairobi, mais aucun burundais n’y est soigné selon ces réfugiés. Les médecins kenyans échangent leurs noms avec ceux de leurs compatriotes qui se font soigner sous les noms de ces réfugiés burundais, déclarent-ils.
‘’Tout tourne autour de l’argent. Si tu as un problème sérieux de santé et que tu es transféré à l’hôpital de Nairobi, ton nom est vendu moyennant une certaine somme d’argent au kenyan qui se font soigner à ta place. Si tu oses poser des questions, on te dit de retourner dans ton pays si tu n’es pas satisfait.’’
Ces burundais du camp de Kakuma demandent au HCR d’intervenir.