Il indique que la situation sanitaire des albinos au Burundi reste toujours un grand défi pour cette catégorie de personnes vulnérables et qui semblent être oubliées dans la communauté burundaise. Moise Nkengurutse regrette le fait qu’il y a une semaine, une femme albinos ait rendu l’âme suite à une maladie de la peau après une longue période de souffrance causée par une tumeur du cancer au niveau du visage.
Le président de l’OPAB continue en rappelant que « la santé d’une personne vivant avec l’albinisme revêt un problème particulier parce qu’il existe un grand nombre d’albinos au Burundi qui souffrent aujourd’hui de la tumeur de cancer de la peau alors qu’elles ne disposent pas d’assez de moyens financiers pour se faire soigner ».
« La protection des albinos devrait être une protection d’ordre naturel ».
Normalement, poursuit t-il, les albinos doivent se mettre à l’abri des rayons solaires parce qu’ils contiennent des rayons ultraviolets qui sont nuisibles à la peau des personnes albinos suite au manque de la mélanine.
Moise Nkengurutse signale toutefois que cette question reste jusqu’ici difficile à résoudre parce que « le corps des albinos doit être couvert de crèmes solaires alors que ces produits corporels deviennent de plus en plus chers et l’on ne peut pas les trouver facilement sur les marchés burundais », a-t-il martelé.
Il demande cependant aux personnes albinos de se mettre toujours à l’abri du soleil à défaut de s’acheter des crèmes solaires qui coutent énormément chères. Et au gouvernement burundais, le président de l’OPAB lui demande d’apporter du soutien aux personnes vivant avec l’albinisme au Burundi.