Selon Alexis Butoyi de l'Association locale « Bon Samaritain », certains pays qui aidaient ces enfants ont interrompus la réception des nouveaux dossiers. « C'est notamment l'Italie et l'Angleterre » précise-t-il. A part cela, les parents habitant l'intérieur du pays qui ont les enfants de cette catégorie abandonnent leur suivi médical craignant l'insécurité en mairie de Bujumbura.
Alexis Butoyi ajoute que la plaidoirie pour que ces enfants obtiennent des documents nécessaires devient aussi compliquée car elle se passait auparavant à travers notamment les radios privées aujourd’hui fermées par le Gouvernement burundais. « Depuis le mois de mai, au moins deux enfants ratent chaque mois la possibilité de soins à l'étranger à cause de tous ces problèmes » ajoute ce membre de l’association « Bon Samaritain ».
Les maladies que les infrastructures sanitaires des pays dont la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre aidaient à soigner gratuitement chez les enfants âgés d'un mois à 18 ans sont notamment les tumeurs, l'hydrocéphalie et les malformations cardiaques. « Le coût pour les soins d'un enfant varie entre 20.000 et 30.000 euros et il y'a des enfants qui sont obligés d'aller à l'étranger deux fois » ajoute Alexis Butoyi.
Depuis 2012, l'association locale « Bon Samaritain » en collaboration avec les associations caritatives des pays cités ont déjà sauvés plus de cent enfants souffrant des ces pathologies.