En province de Bubanza au nord-ouest du Burundi, les propriétaires des maisons de location font savoir que depuis la mesure du gouvernement de suspendre les activités des organisations non gouvernementales, au début de ce mois d’octobre, ils enregistrent des pertes non négligeables. Les maisons sont aujourd’hui vides car le gros des locataires était constitué par les employés de ces ONG’s étrangères.
« J’enregistre une grande perte parce que la maison en location était ma source de revenus pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Donc c’était ce loyer qui faisait vivre la famille. Aujourd’hui, avec la suspension des ONG’s étrangères, je ne perçois rien. Vous entendez qu’avec mon petit salaire, joindre les deux bouts du mois n’est plus possible. J’ai des enfants à nourrir et je dois aussi payer leurs frais scolaires. Vraiment nous sommes dans la désolation totale. » Raconte notre source
Dans cette même circonscription de Bubanza, des lamentations s’observent aussi chez les propriétaires des hôtels. Selon ces derniers, il leur est aujourd’hui difficile de trouver même un client par jour.
Ces propriétaires de maisons en location et hôtels de la province de Bubanza demandent au gouvernement du Burundi et à ces organisations non gouvernementales de s’entendre pour trouver une solution.