Dans une note sortie ce vendredi 16 Juin 2017, Hermènegilde Nzimenya, Directeur du PNLS, indique que depuis le début du mois de juin 2017, les équipes techniques des programmes nationaux de lutte contre le VIH sida et le paludisme sont en train d'élaborer des documents techniques requis pour la signature de subvention que le Fonds mondial va accorder au Burundi, « soit un budget de 72 millions de dollars pour la période de 2018 à 2020 ».
Cependant, selon la note, le travail de ces équipes se trouve dans une « impasse » à cause de l'absence de certaines décisions concernant les modalités de gestion de ces financements et la détermination des montants alloués à la lutte pour chacune des maladies.
Malgré plusieurs demandes en ce sens, Hermènegilde Nzimenya accuse la Ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida de « refuser à organiser cette réunion » en tentant de s'arroger les prérogatives de la prise de décision, « à la place de l'instance de coordination nationale de subvention du Fonds mondial au Burundi ».
Le Directeur du PNLS au Burundi parle aussi de la « déstabilisation quasi permanente » par la même Ministre Josiane Nijimbere des Directeurs de ces programmes chargés de coordination de l'élaboration de ces demandes de financement.
Hermènegilde Nzimenya, Directeur du PNLS, suggère à la Ministre de la santé d'organiser des réunions de l'instance de coordination nationale de subvention du Fonds mondial au Burundi. Selon lui, « si cela n'est pas fait, le Burundi risque de voir la gestion de ces fonds confiée à une organisation étrangère qui va employer des expatriés au détriment des nationaux », poursuit-il dans sa note.
Josiane Nijimbere, Ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida, n’a pas encore réagi aux accusations du Directeur du PNLS.