corruption. Constat de Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME. C’était hier jeudi lors de la clôture de deux semaines dédiées à la lutte contre la corruption. « A voir la faible représentativité des autorités dans des cérémonies dédiés à la lutte contre le fléau qui ruine la société burundaise qu’est la corruption, cela démontre le niveau de leur volonté à combattre la corruption qui est un frein au développement socio-économique du Burundi », a dit Gabriel Rufyiri.
En outre, ce fervent activiste de la société civile demande aux représentants du peuple d’amender les lois burundaises anti-corruption. « Si les plus hautes autorités de ce pays sont intouchables par la loi anti-corruption, si cette législature ne punie pas le blanchiment d’argent, l’enrichissement illicite, les financements frauduleux des partis politiques, cette loi ne sert à rien », précise le président de l’OLUCOME qui parle de loi épouvantail.
Vous saurez que l’association OLUCOME a procédé à cette journée à la remise du prix « Ernest Manirumva » du nom de l’ancien vice-président de l’OLUCOME assassiné en 2009. Il a été discerné à madame Maria Immaculée Nzohabonimana de la commune Rutegama en province Muramvya qui a sauvé plus de 12 vies humaines qui allaient être anéanties dans la crise interethnique de 1993.