Il s'inquiète des champs de l'Office du Thé du Burundi (OTB) qui s'étendent de plus en plus chaque jour en éliminant des espaces naturelles de cette forêt. Pour Albert Mbonerane, « les autorités surtout de l'OTB semblent ne pas connaître l'importance de cette forêt qui a une capacité énorme de séquestration des gaz à effets de serres notamment ».
Cette plaidoirie pour protéger la richesse naturelle de la Kibira par l’Ambassadeur Albert Mbonerane est d’autant plus importante selon lui car dans cette période « tout le monde se préoccupe beaucoup plus de la situation sécuritaire et sociopolitique et entretemps le contrôle de la Kibira n'est pas suffisant ».
En plus des plantations théicoles de l'OTB, l’Ambassadeur Albert Mbonerane affirme que des gens continuent à cultiver illégalement dans la Kibira du côté des communes Kabarore (Kayanza) et Bukinanyana (Cibitoke). Pour ce militant de la protection de l'environnement, « l'autre menace à ne pas négliger est la construction des centrales hydroélectrique en tractant des fossés ».
L’Ambassadeur Mbonerane demande à l'Office burundais pour la protection de l'environnement de bien veiller sur cette grande forêt du Burundi placée entre les provinces de Cibitoke, Bubanza, Kayanza et Muramvya.