Traduire en justice tout réfugié coupable de tentative d’évasion, renforcer la sécurité de tous les camps de réfugiés se trouvant sur le sol tanzanien, notamment en outillant la police, tels sont les principaux points discutés.
Selon le Vice-ministre de l’intérieur tanzanien, la Tanzanie envisagerait de renforcer la sécurité dans ses camps de réfugiés. Entre autres mesures prises, figure la mise en accusation de ceux qui ont fui ou qui se sont échappés des camps.
Lors de ces questions orales, la députée Mwanne Mchemba s’est dit préoccupée par la situation qui prévaut au camp de Nyarugusu, un camp qui abrite à peu près 2.000 réfugiés venus de la République Démocratique du Congo. Et, en réponse à ces inquiétudes, le ministère de l’intérieur a ordonné aux agents d’immigration d’effectuer des contrôles réguliers dans la région, afin d’identifier de nouveaux immigrants et ceux qui se sont échappés des camps. Un travail qui, selon Hamad Yussuf Masauni le premier vice-ministre qui a représenté le Ministère de l’intérieur, ne sera pas des plus faciles vu que la plupart des réfugiés entrent illégalement au pays, d’autres préférant vivre en cachette.
Et, pour débusquer et reloger tous ces réfugiés irréguliers, le Gouvernement tanzanien a alloué 12,3 milliards d’euros cette année afin de réhabiliter les installations de la police pour permettre à cette dernière de répondre aux besoins actuels, c’est-à-dire, mettre de l’ordre dans tous les camps de réfugiés. Ceci pour palier au problème d’insécurité causée par le flux des réfugiés et ainsi répondre aux menaces sécuritaires croissantes posées par les réfugiés qui tentent de fuir.
Ces nouvelles mesures vont également s’appliquer sur plus de 230.OOO burundais réfugiés en Tanzanie.