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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés burundais de kamanyola craignent un coup monté visant à les rapatrier de force

février 02, 2018 3532
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Les burundais demandeurs d’asile à Kamanyola en RDC s’inquiètent de l’interpellation de leur chef suite à un burundais non encore identifié qui a été tabassé vers la fin de la semaine passée dans cette localité. Ces réfugiés s’étonnent de la façon dont toutes les autorités ont pris en main cette question, ce qui cacherait un non-dit derrière cet incident.

Ce burundais qui a été tabassé dans la localité de Kamanyola dit être originaire de la province Makamba. Un parmi ces demandeurs d’asile de Kamanyola affirme qu’ils ont vu pour la première fois cet homme tabassé quand il était à l’infirmerie, mais précise qu’ils n’ont jamais su le motif de sa présence.

 

Ces réfugiés burundais s’étonnent du comportement des autorités des différents services qui ont convoqué leur chef après cet incident : «Cette personne déclare qu’elle est entrée au camp et qu’elle a par après été tabassée. Mais je ne l’ai pas personnellement vu. Dimanche matin, on a interpellé le président de notre comité pour l’interrogatoire à la MONUSCO en rapport avec cet incident. Mais le président de notre comité n’était au courant de rien. On lui a alors montré la victime qui avait été tabassé. Après, il y a eu une réunion où toutes les autorités de Kamanyola étaient présentes. On nous accuse d’avoir tabassé cette personne, mais c’est un mensonge! Le camp est gardé à l’entrée par des policiers congolais, les militaires de la MONUSCO et nos jeunes garçons», témoigne notre source.

 

Ces burundais du camp de Kamanyola en RDC disent craindre un montage grotesque contre eux et demandent qu’ils soient protégés. Notre source dit qu’il y a des rumeurs d’un rapatriement forcé de ces réfugiés burundais de ce camp : « Nous demandons la protection afin d’éviter des problèmes qui pourraient surgir. Il y a quelques jours, on faisait circuler des rumeurs disant que notre campement allait être détruit. Nous craignons qu’on nous rapatrie par force », exprime un réfugié du camp de Kamanyola.

 

Depuis le carnage qui a couté la vie à 39 réfugiés burundais en septembre 2017, les rescapés ont été regroupés tout près du camp des militaires de la MONUSCO. L’origine de ce carnage était une manifestation de ces burundais qui protestaient contre le rapatriement forcé de quatre des leurs.

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