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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La police nie la précarité de la situation sécuritaire au Burundi

août 24, 2017 2570
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Le porte-parole de la police burundaise qualifie de rumeur et de mensonge les informations faisant état de plusieurs cadavres récemment découverts dans différentes rivières du pays. Néanmoins, Pierre NKURIKIYE reconnait la découverte de quatre cadavres ces derniers jours.

 

« La situation sécuritaire au Burundi n’est en rien alarmante ». Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police, l’information faisant état du phénomène de cadavres jetés dans des rivières qui refait surface ne reflète pas la réalité vu que l’institution qu’il représente ne reconnait que quatre cadavres uniquement.

 

« C’est vrai. Ces derniers jours, il y a eu découverte de quatre corps sans vie dans les rivières de JIJI, RUVYIRONZA, NDURUMU et MUTAHO. Les deux corps retrouvés dans les rivières JIJI et RUVYIRONZA sont ceux des femmes et n’ont toujours pas été identifié. » explique le porte-parole de la police

 

S’agit-il d’un mensonge ou de manque d’information?

 

Ce qui est sûr, c’est que, des deux corps de femmes qu’il jure ignorer l’identité, celui découvert à JIJI est celui d’une femme du nom de Noëlla Masabirakiza, originaire de la Province Gitega. Selon les enquêtes de la RPA, "la dernière fois qu’on l’a vu, elle quittait le Lycée Rutovu, c’était le vendredi 18 Août." témoigne notre source. Après l’identification de la victime, la famille a pu avoir accès à son corps, et a même eu l’autorisation de l’enterrer dignement.

 

Concernant les deux autres cadavres déjà identifiés, le porte-parole de la police burundaise demande aux membres de leurs familles de collaborer avec la police en lui fournissant les circonstances de leurs disparitions.

 

« Pour les deux victimes déjà identifiés, nous demandons la collaboration des familles pour qu’on puisse connaitre les circonstances dans lesquelles ils sont disparus. »  Conclut le porte-parole de la police  

 

Et, même si la police continue à nier l’existence de ces cadavres, l’association de défense des droits de l’homme APRODH, dans ses enquêtes, parle d’au moins 40 cadavres découverts chaque mois.

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