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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’OBPE appelle au développement de la filière champignon au Burundi

décembre 11, 2018
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Les champignons sauvages comestibles s’invitent de plus en plus dans les ménages riverains de la forêt claire de Rumonge. Selon une étude faite par l’office burundais pour la protection de l’environnement, à part que le commerce des champignons est un domaine prometteur, l’aliment en soi est également bénéfique pour l’organisme humain car nutritif.

Les champignons sont des aliments nutritifs. Ils sont riches en vitamines A, B, C, D, mais aussi en phosphore, en potassium, en cuivre et en zinc. Leur concentration en sels minéraux et en vitamines fait des champignons un aliment bénéfique pour l’organisme, selon l’étude faite par Ninette Nikuze, chercheuse attachée à l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement, ‘’OBPE’’.

 

Malgré cela, l’étude montre que la population des campagnes n’en consomme pas, privilégiant la vente. « Analyse Socio-Economique de la Filière des Champignons Comestibles des Forêts Claires de Rumonge », est l’étude faite en province Rumonge par cette chercheuse attachée à l’office burundais pour la protection de l’environnement.

 

Un ménage cueille 4.7Kg de champignons en une journée et 44% des gens de Rumonge cueillent ces champignons sauvages comestibles (CSC) sur les collines riveraines de la forêt Claire de Rumonge. La récolte des Champignons Sauvages Comestibles se fait en moyenne 4 fois par semaine, selon toujours la même étude. Les champignons poussent pendant la période des pluies quand il y a rareté des produits agricoles et aident beaucoup dans l’alimentation de la population. Or, ces cueilleurs des champignons ne consomment que 9% de cet aliment nutritif, privilégiant la vente de 91% des champignons cueillis. Une vente qui ne leur apporte malheureusement pas grand-chose. Le cueilleur  de Rumonge ne gagne que 930 Francs burundais par kg, alors que le revendeur de Bujumbura, gagne plus de 4.000FBu par kg. Et les hôtels-restaurants prennent la grande partie du gâteau avec une marge bénéficiaire de plus de 10.000 francs burundais par kg. 

 

Le développement de la filière champignon est donc plus qu’une nécessité surtout que les cueilleurs ne constituent pas une menace pour l’environnement, conseille la chercheuse attachée à l’OBPE. Certaines variétés de champignons sauvages présentes dans les forêts burundaises sont aussi très appréciées sur le marché international, raison de plus pour mieux organiser la filière du champignon au Burundi.

 

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