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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les jeunes burundais réfugiés en Ouganda s’entraident pour leur survie en exil

septembre 24, 2018
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L’homme doit vivre selon le pays où il est. Un pari à gagner pour les jeunes burundais exilés en Ouganda. Originaire d’un pays francophone, ils s’entraident pour s’adapter au système anglophone utilisé dans leur pays hôte. Ils performent leur connaissance en anglais, langue de communication en Ouganda.

CEBUNA, Communauté des Etudiants Burundais de Nakivale, est une association des jeunes burundais vivant au camp de Nakivale en Ouganda. Créée en Novembre 2015, l’association a pour objectif d’aider les jeunes burundais à améliorer leur connaissance en anglais. Jusqu’à présent, cette association qui a plus de 300 membres a déjà formé plus de 80 jeunes. CEBUNA aide aussi les enfants burundais réfugiés au camp de Nakivale à se familiariser avec la langue anglaise en projetant des films pour enfants et des dessins animés en anglais.

 

Avec un début difficile à cause entre autre du manque de moyens, cette association des jeunes réfugiés, se bat tant que mal pour accomplir sa mission. Le manque de locaux et de matériel nécessaire restent des obstacles au bon déroulement des activités de l’association.

 

Une trentaine de jeunes burundais ont pu trouver du travail dans différentes villes de l’Ouganda et dans différents domaines grâce à cette formation. Ceux qui font du commerce sont aussi à l’aise car ils peuvent s’exprimer sans difficulté. ‘’Quand nous sommes arrivés ici au camp de Nakivale, je ne pouvais pas m’exprimer en anglais. Mais aujourd’hui, grâce aux formations de CEBUNA, je m’exprime bien. Je peux même aider dans l’interprétation. Je l’ai d’ailleurs déjà fait sans aucune difficulté’’, nous a témoigné un des jeunes burundais de Nakivale.

 

Faible en anglais, son commerce ne marchait pas comme elle le voulait. Bénéficiaire de la formation en anglais dispensée par CEBUNA, notre interlocutrice salut à son tour l’initiative du projet. Un projet qui devait être appuyé vu son importance pour la survie des jeunes burundais réfugiés à Nakivale, ajoute Espérance.

 

Les initiateurs du projet appellent les jeunes burundais, aujourd’hui dans des conditions précaires dans leur exil, à plus de courage et à éviter de s’adonner à la consommation de la drogue. L’exil finira un jour et ces jeunes pourront retourner chez eux et seront appelés à reconstruire leur pays, souligne Yves Irakoze, président de l’association CEBUNA.

 

Article de presse sur l’émission TURIHO du 12/06/2018. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.

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