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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les employés du privé risquent de perdre l’emploi faute de moyens de déplacement.

Certains employés des entreprises privées du Burundi craignent d’être renvoyés de leur travail à cause des retards liés au manque de bus. Leurs employeurs leur donnent souvent des  mises en garde.

 « Quand nous les expliquons que nos retards sont ds à la pénurie du carburant qui se remarque dans le pays, ils ne nous comprennent pas », ce sont dans ces termes que se lamente l’un des employés des entreprises privées du Burundi qui déplore la façon dont le manque des bus ne dit rien à leurs employeurs.

Selon ces employés, ils sont actuellement dans des disputes permanentes avec leurs patrons du fait qu’ils sont souvent en retard. Malgré leurs explications, leurs employeurs les menacent par des correspondances de mise en garde selon cet employé. « Nous les habitants de la mairie de Bujumbura, surtout nous qui exerçons dans les entreprises privées, nous sommes toujours en conflit avec nos employeurs à cause du manque de carburant. Certains parmi nous ont déjà reçu des correspondances de mise en garde qu’ils vont nous renvoyer ou suspendre nos contrats si nous continuons à nous présenter en retard au travail. Nos employeurs disent qu’ils ne peuvent pas tolérer un retard du lundi au vendredi ».

Pire encore, ils ne trouvent plus du temps suffisant pour être avec leurs familles. Ils se réveillent très tôt le matin à la recherche des bus. Ce qui ne les empêche pas malheureusement de risquer de perdre leur travail comme l’indique cet employé de l’entreprise Econet-Leo. « Cela arrive au moment où nous avons même abandonné nos familles du fait que nous nous réveillons très tôt le matin pour aller attendre les bus afin de nous présenter à l'heure au travai . Mais,  ça ne marche pas. Parfois, nous arrivons à la maison à 21 heures ou encore à 22 heures à cause de la carence de bus. Mais voilà pour le moment, nous risquons même de perdre notre travail. La vie devient compliquée. Que le gouvernement fasse quelque chose. Moi,  je travaille chez ECONET-LEO mais je vois que la mesure du ministre de l’intérieur va nous faire perdre notre travail ».

Les sources de la RPA au sein des entreprises privées indiquent que la plupart des employés  utilisaient les motos et les vélos pour se rendre au travail. Des moyens de transport qui ne sont plus autorisés suite à la mesure du ministre de l’intérieur, Gervais NDIRAKOBUCA, interdisant les vélos, motos et tuk-tuks dans une grande partie de la ville de Bujumbura. La mesure a été aggravée par la carence du carburant qui est devenu un casse-tête au Burundi.

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