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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le lieu et le motif de détention de trois militants du parti CNL à Kayokwe restent inconnus.

Les familles de 3 militants du parti CNL en commune Kayokwe, province Mwaro demandent d’être informées sur le lieu de détention des leurs. Ces 3 militants du parti CNL ont été arrêtés par des agents de la documentation lundi dernier. Jusqu’aujourd’hui personne ne connaît le motif de leur arrestation ainsi que leur lieu de détention.

Ces trois membres du parti CNL de la commune Kayokwe arrêtés par les agents du service national des renseignements ce lundi 09 août sont NDAGIJIMANA Lazard, responsable du parti CNL dans cette même commune et MANIRAKIZA Marc. Ils sont tous les deux enseignants à l’école fondamentale Rumantimba. Le troisième nommé Butoyi a été arrêté dans la ville de Gitega, comme le témoigne notre source.

Ces informations indiquent également qu’après avoir été appréhendés, personne ne connaît le lieu de leur détention. Cependant, un des imbonerakure pointé du doigt par la population locale dans l’arrestation de ces 3 membres du CNL est le nommé NDUWIMANA Augustin surnommé Tama qui conduisait le véhicule de la documentation au bord duquel ils ont été embarqués.

Après trois jours sans savoir où ils ont été conduits, leurs familles craignent pour leur sécurité étant donné que, ces derniers temps, les membres des partis de l’opposition sont persécutés par les imbonerakure de cette commune Kayokwe. Ils leur accusent de collaborer avec les groupes rebelles et de livrer des informations aux médias qui diffusent depuis l’étranger. Ces familles demandent aux autorités administratives en commune Kayokwe de leur communiquer le motif de ces arrestations ainsi que le lieu de détention des leurs.

La rédaction n’a pas pu joindre Honoré HATUNGIMANA, administrateur de la commune Kayokwe, afin qu’il s’exprime à ce propos.

La capacité carcérale du cachot du commissariat de Cankuzo est passée du simple au triple.

Surnombre de prisonniers au cachot du commissariat de police de CANKUZO. Aujourd’hui, la capacité carcérale de ce cachot  est passée du simple au triple. Parmi les causes figure le manque de véhicule pour  le transfert des détenus vers la prison de Ruyigi.

Cette maison de détention préventive du commissariat provincial de Cankuzo mesure 3  mètres sur 4 mètres. Elle a une capacité d’accueil ne dépassant pas 15 prisonniers.  Mais jusque le matin de ce mardi, elle  hébergeait  58 prisonniers. Dans la partie réservée aux femmes se trouvent actuellement 13 détenues alors qu’elles ne devraient pas dépasser 5 détenues.

Les sources de la RPA  dans ce commissariat  indiquent que ce mardi on allait accueillir de nouveaux détenus en provenance des cachots des différentes communes. Ces détenus  y sont transférés afin de faciliter leur comparution  devant le parquet de Cankuzo.

Les mêmes sources précisent également que ce surnombre serait consécutif au manque de carburant pour le transport  des détenus déjà jugés vers la prison centrale de Ruyigi et  à l’instruction de longue durée des dossiers.

Certains détenus viennent de passer presque 5 mois incarcérés à ce cachot du commissariat de police de Cankuzo. Pour le moment, quelques-uns  commencent à attraper des maladies, d’autres ont des jambes enflées suite au froid car cette maison carcérale n’a pas de fenêtres et les prisonniers dorment à même le sol.

Les défenseurs des droits humains et des prisonniers en province Cankuzo demandent que les procès de ces détenus soient vidés le plus rapidement possible et que les condamnés soient transférer dans d’autres prisons tandis que ceux qui sont acquittés soient libérés.

La délocalisation des réfugiés du camp de Mtendeli à celui de Nduta est suspendue depuis vendredi dernier.

Suspension depuis vendredi dernier des activités de  délocalisation des réfugiés du camp  Mtendeli vers le camp de Nduta. Les réfugiés qui devaient partir  ce jour –là n’ont plus  de logement car leurs maisons avaient été déjà détruites.  

Vendredi dernier, 300 réfugiés du camp de Mtendeli  devraient être délocalisés vers le camp Nduta. Leurs bagages avaient  été déjà déplacés vers leur nouvel camp. Mais, ces activités de délocalisation ont été alors suspendues. Leurs  provisions déplacées à l’avance  se détériorent déjà. « Ils étaient censés partir vendredi mais leurs bagages ont été déplacés la veille, le jeudi donc. Nous ne connaissons pas les motifs de cette suspension. Ce lundi, ces réfugiés ont réclamé leurs bagages. Puisqu’ils n’ont pas été  délocalisés,  leur  nourriture emballée avec leurs bagages  commence à se détériorer », révèle notre source.

Plus grave, la plupart de ces réfugiés n’ont plus de logements dans ce camp de Mtendeli. Leurs maisons avaient été déjà détruites. « Ils viennent de nous dire que ce processus de délocalisation  des réfugiés du camp de Mtendeli est suspendu et qu’ils communiqueront la date de la reprise. Le problème est que leurs maisons ont été détruites. Donc,   ils n’ont plus de logements », poursuit notre source.

Cette délocalisation visant la fermeture du  camp de Mtendeli a commencé le 26 de ce mois de juillet 2021. Il était prévu que les réfugiés  soient déplacés vers Nduta trois fois par semaine à savoir lundi, mercredi et vendredi.  Les raisons de cette suspension et le rendez-vous de la reprise n’ont pas été  communiqués.

Persécution d’un responsable du parti CNL à Kinama

Un des responsables du parti CNL en zone  Kinama subit des persécutions de la part des administratifs  issus du parti au pouvoir.  Actuellement, ce responsable du parti CNL vit en cachette de peur d’être arrêté car un  mandat d’amener a été émis contre lui.

Ce militant du parti  CNL actuellement en cachette est nommé  Bienvenu Uwimana.  C’est le responsable de ce parti CNL  au quartier Gitega de la Zone Kinama. Les informations fournies par les habitants dudit quartier affirment  qu’un mandat d’amener a été émis par le chef de poste de la zone Kinama.

Pour en arriver là, les sources de la RPA indiquent que Bienvenu Uwimana a reproché de partialité  au chef de quartier de Gitega, Terence Nsanze au cours d’une réunion organisée par ce chef du quartier Gitega en date du 31 juillet 2021. Il a donné comme argument l’exemple de son cas. Le chef du quartier Gitega a refusé de signer dans son cahier de ménage  suite aux  conflits existant entre eux. Conflits qui découlent d’une dette d’argent lui avancé et que Terence Nsanze n’ a pas encore remboursé. A cette époque, l’actuel chef de quartier, Terence Nsanze, occupait la même fonction  et Bienvenu Uwimana était son adjoint. C’était  au cours de mandat passé.

Le 31 juillet dernier, Bienvenu Uwimana a parlé de ses problèmes et le chef de quartier, Terence Nsanze, l’a menacé  à travers les réponses qu’il lui a données. Il a même  sollicité l’aide du chef de poste de la zone Kinama ainsi que celle du responsable du CNDD-FDD en commune Ntahangwa pour sortir un mandat d’amener l’accusant d’avoir perturbé une réunion du parti CNDD-FDD.  Actuellement,  Bienvenu Uwimana se cache et son ménage est surveillé,  indique notre  source. « A l’heure actuelle,  il n’est pas en sécurité. Il est  persécuté. Imaginez, il y a des imbonerakure devant son ménage  qui circulent et surveillent qu’il rentre pour qu’ils avertissent la police  et qu’elle  procède à son arrestation ».  

La rédaction de la RPA a téléphoné le chef de zone de Kinama, Astère Niyokwizera, pour  avoir  sa réaction sur les persécutions que subies le responsable du parti CNL au quartier Gitega. Il a répondu qu’il n’est pas au courant de ces persécutions car il ne connaît même pas ce Bienvenu Uwimana. Cet administratif a accepté quand même de suivre de près ce dossier. « Je ne connais pas cette personne. Elle devrait au moins venir nous parler de ces problèmes. Je pense que ce sont des mensonges.  Mais comme je suis dans une réunion, je vais me rendre dans ce quartier pour savoir ce qui s’y passe »,  a promis cet administratif.

Les habitants du quartier Gitega affirment toutefois que le chef de zone Kinama Astère Niyokwizera, ne dit pas la vérité. Selon eux,  il est au courant du cas de Bienvenu Uwimana car ce dernier avait déjà sollicité son aide pour le recouvrement  des 800 milles francs burundais que le chef de quartier Terence Nsanze lui  doit.

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