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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des imbonerakure de Rutovu passent à tabac des gens pour les voler.

Deux personnes ont été tabassées par les Imbonerakure ce samedi soir sur la colline Kiyonzo en commune Rutovu de la province de Bururi. Ces imbonerakure ont également pris l’argent que possédaient les victimes. L’une des victimes reçoit des soins à l’hôpital  de Rutovu. Les habitants de la localité demandent justice.

Ces habitants  de la commune Rutovu  tabassés par   les imbonerakure samedi soir sont Tharcisse NGENDAKUMANA et son ami MBAZUMUTIMA. Ils ont été battus par  trois Imbonerakure   de la même commune de Rutovu dont  le nommé  Elvis Ntisumbwa et  un surnommé Tindo. Nos sources n’ont pas pu donner le nom du  troisième imbonerakure, auteur du forfait. Les témoins oculaires indiquent que ces imbonerakure voulaient prendre de l’argent que les deux hommes avaient eu en vendant  leur vélo. C’était une somme de 30 milles francs burundais. « Les bagarres ont été déclenchées par deux Imbonerakure,  Elvis Ntisumbwa et son Ami Tindo. Ils venaient de voir  un garçon qui  vendait son vélo et le garçon était avec son ami. Ces imbonerakure ont commencé à les tabasser sérieusement. Les deux victimes sont Tharcisse NGENDAKUMANA  et son ami, MBAZUMUTIMA.  Ces Imbonerakure leur demandaient de l’argent  issu de la vente du  vélo », révèle un témoin.

Nos sources en commune Rutovu font savoir que ces 3 imbonerakure sont aussi impliqués dans d’autres  forfaits et crimes  comme les enlèvements  des habitants de la localité et la persécution  des taxis motards. Elles demandent aux autorités de la commune Rutovu surtout l’administrateur de  redresser ces  imbonerakure du parti présidentiel avant qu’il ne soit trop tard. « Nous demandons à l’administrateur de la commune Rutovu de prendre des mesures interdisant ces Imbonerakure à faire du mal à la population car le pays nous appartient nous tous. Comment  ils peuvent débarquer et verser des boissons  sur  habitants paisibles tout en les frappants et en leur  volant les trente mille qu’ils avaient sur eux. Nous demandons aux autorités d’agir  car ils connaissent  bien ces Imbonerakure. Que les autorités sachent bien que ces imbonerakure  vont le faire demain pour les enfants de ces autorités. Qu’ils arrêtent donc cette situation avant qu’il ne soit trop tard », conseille un des habitants de la place.       

Nos sources de la commune Rutovu font savoir que les victimes ont porté l’affaire devant l’officier de la police judiciaire qui a émis un avis de recherche contre ces imbonerakure. Ces derniers se seraient cachés depuis le forfait.  Les habitants de Rutovu  affirment que ces imbonerakure bénéficieraient de la protection des autorités locales dont le commissaire de la police à Rutovu. Ils  interpellent la justice pour qu’elle traite le dossier sans partialité et que les auteurs du forfait soient punis conformément   à la loi.

La rédaction n’a pas pu joindre  Josette NDAYIKEZA, administrateur de la commune Rutovu, ainsi que le commissaire de la police à Rutovu.

Face au rapatriement forcé, les réfugiés burundais en Tanzanie demandent le droit de s’installer ailleurs.

Les réfugiés burundais du  camp de Mutendeli en Tanzanie sont choqués des propos tenus par l’inspecteur général au ministère de l’intérieur  de ce pays  selon lesquels la communauté internationale ne peut pas empêcher leur rapatriement forcé. Ces réfugiés demandent le respect de leurs droits et le droit d’aller chercher l’asile dans d’autres pays.

Ces réfugiés burundais  du camp de Mutendeli ne comprennent pas  pourquoi la Tanzanie les harcèle en les exigeant de rentrer de force. Notre source  fait savoir que Sudi Mwakibasi, l’inspecteur général chargée des questions des réfugiés, a dit que personne ne peut les empêcher de les rapatrier de force. « L’inspecteur général nous a dit qu’il y  a la paix au Burundi  et  que notre président a promis à son homologue tanzanien qu’il y a paix au pays. Donc,  que nous devons rentrer. Il a également dit qu’aucun pays ne peut les empêcher de nous rapatrier de force. S’il y a paix au Burundi, pourquoi on enlève des  rapatriés ?  Nous savons même que certains ont été tués. Il y a aussi des disparitions forcées » a indiqué un des réfugiés.  

 Si  la Tanzanie ne veut pas de leur présence sur son territoire,  ces réfugiés demandent qu’on les laisse aller chercher l’asile ailleurs. « Qu’ils nous laissent tranquilles. Quand nous verrons qui il y a la paix, nous rentrerons au Burundi. C’est notre patrie. Personne n’est content de cette situation d’exil.  Mais,  c’est à cause des problèmes. Si le gouvernement tanzanien ne veut plus que nous restions sur son sol, qu’ils nous permettent d’aller ailleurs. On ne comprend pas pourquoi on harcèle seulement des réfugiés qui sont en Tanzanie. Et puis,  pourquoi ils nous empêchent  d’aller chercher asile  dans d’autres pays ? »,s’est emporté un réfugié burundais du camp de Nyamutendeli. 

L’inspecteur  général chargé des questions des refugiés s’est également  rendu au camp de Nyarugusu ce lundi et  a tenu les mêmes propos. 

La bastonnade, un régime pour refus d’adhérer au parti Cndd- Fdd

 Un membre du parti Cnl de la colline Yaranda en commune et  province  Kirundo a été sérieusement tabassé par un groupe des imbonerakure.  Il aurait été victime  de son refus  d’adhérer au parti Cndd- fdd.  Deux imbonerakure ont déjà été arrêtés pour des raisons d’enquêtes.

Alexis Rutayisire âgé de 31 ans est le membre du parti CNL  de la colline Yaranda qui a failli être  tué  ce mercredi par un groupe d’imbonerakure .

Selon les habitants de la localité de Nunga, l’endroit  où la victime a été battue,  il était vers 16 heures quand  un  groupe d’imbonerakure dirigé par un certain Jean- Bosco Kanyeshamba  a arrêté Alexis. Puis, ils ont commencé à le tabasser à l’aide  de   gourdins. Nos sources  indiquent que ces imbonerakure l’ont frappé  pour avoir  refusé d’adhérer au parti  présidentiel,  le Cndd- Fdd.

Des gens qui étaient dans les environs  sont intervenus pour secourir le militant du parti CNL, Alexis Rutayisire. Dans un état  critique, ils l’ont conduit  à l’hôpital de Kirundo où il bénéficie des soins.

Deux parmi ces imbonekure qui ont commis le forfait ont été arrêtés  ce même mercredi par la police.  Il s’agit des surnommés Nyambwana et Karayi et   ont été emmenés sur la position policière située dans la localité appelée  Kigozi.

Des  défenseurs des droits de l’homme et des membres du parti Cnl appellent au  respect des droits humains et demandent que  ces imbonerakure soient traduits en justice et punis conformément à la loi et ainsi en finir avec l’impunité dont jouisse des imbonerakure, souvent auteurs de tels crimes.

Un membre du parti CNL porté disparu à Gatara.

Un membre du parti CNL en commune Gatara de la province Kayanza est porté disparu depuis cinq jours. Sa famille indique l’avoir cherché dans tous les cachots sans le trouver. De plus, elle a déjà rapporté cette disparition à l’administration et la police.

Ce citoyen porté disparu et responsable du parti CNL répond au nom de Gaspard  Havyarimana. Il est natif de la colline Ngendo de la zone Nyabihogo en commune Gatara de la province de Kayanza.

Notre source à Kayanza indique que Gaspard Havyarimana, vétérinaire du fermier Nzorijana, s’était rendu au chef -  lieu de Kayanza pour visiter sa famille qui y réside.Vendredi dernier vers 14 heures, Gaspard Havyarimana est allé chercher de l’argent à la Coopérative d’Epargne et de Crédit, COOPEC. Depuis lors, personne ne l’a plus revu, poursuit notre source. « Il a été arrêté par des gens armés de pistolet qui était à bord d’une voiture de marque Toyota, modèle Carina avec des vitres teintées. Ils l’ont arrêté en face de la Coopec ». 

Selon toujours notre source, la famille de Gaspard Havyarimana l’a cherché dans tous les cachots sans le trouver. Pour le moment, la famille demande aux autorités de communiquer le lieu de sa détention si pas de lui remettre le cadavre du sien. « Nous avons cherché partout dans les cachots mais sans succès. S’ils l’ont tué, qu’ils nous montrent le cadavre », a- t- elle ajouté.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre l’administrateur de la commune Gatara ainsi que le commissaire de police à Kayanza pour avoir plus de détails mais en vain.

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