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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un député congolais dénonce auprès des Nations- Unies la présence des militaires burundais et de la milice imbonerakure sur le sol congolais.

Le secrétaire général des Nations Unies vient d'être alerté sur les massacres des populations civiles dans la province du Sid-Kivu et dont les responsables sont les forces nationales burundaises. Dans une correspondance lui adressée ce mardi,  un des députés nationaux congolais demande l'intervention du Conseil de sécurité des Nations Unies d'adopter des sanctions ciblées contre les dignitaires burundais trempés dans cette agression.

Le Burundi est le principal responsable des massacres des populations civiles dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga dans la province du Sud- Kivu. C’est du moins ce que l’on peut lire dans la correspondance adressée ce mardi 1er  février au secrétaire général de l’ONU par l’Honorable Claude Misare Mugomberwa.

Dans ladite correspondance, ce député national en République Démocratique du Congo a tenu à alerter l’ONU sur les actes d’agression dont est victime ce pays. Honorable Claude Misare Mugomberwa tire également la sonnette d’alarme sur les violations graves et délibérées des droits humains commises par les éléments des Forces de Défense Nationale du Burundi sur le sol congolais, et cela depuis le 19 décembre 2021 jusqu’au 31 janvier de cette année. 

 Toujours dans cette correspondance dont des copies pour information ont été transmises entre autres aux organes dirigeants de l’ONU et de l’Union Africaine ainsi qu’aux deux Chefs d’Etat congolais et burundais, Honorable Claude Misare Mugomberwa regrette que dans ses affrontements avec le groupe rebelle RED TABARA et autres groupes rebelles burundais, le Burundi a violé l’intégrité territoriale de la RDC et a ainsi transformé ce pays  en un champ de bataille.

Ce représentant du peuple congolais déplore également que cette guerre sans nom se déroule sans intervention du gouvernement congolais et sous le silence flagrant et criant de la communauté internationale qui ne fait qu’observer des actes criminels à travers la MONUSCO et les autres agences onusiennes.

De surcroit, le gouvernement du Burundi est accusé dans ce courrier d’organiser l’infiltration militaire de plus de 6000 éléments  de son armée et de sa milice Imbonerakure dans le but de soutenir les milices congolaises en l’occurrence Gumino.Twigwaneho, le Colonel Déchu Makanika et Sematama. Il indique que ces éléments de l’armée burundaise sont actuellement installés dans le village de Masango dans la chefferie des Bavira où ils ont même hissé le drapeau du Burundi depuis le 27 janvier de cette année, selon cette correspondance. Cette dernière précise également que du 19 décembre 2021 au 31 janvier 2022, le bilan des dégâts imputables aux éléments de l’Armée Burundaise s’élève à plus de 70 civils tués, 17 villages incendiés, plusieurs bétails volés ainsi qu’une dizaine de chefs coutumiers victimes d’assassinats ciblés.

Honorable Claude Misare Mugomberwa signale également la vulnérabilité de plus de 40.000 réfugiés burundais se trouvant dans les camps de Mulongwe et Lusenda qui pourraient, d’un moment à l’autre, tomber dans les mains de l’Armée burundaise, des Imbonerakure et de leurs alliés

En conclusion, le député national congolais recommande de diligenter une enquête indépendante des experts de l’ONU afin d’établir les responsabilités et d’introduire une plainte à cet effet.  Au conseil de Sécurité des Nations Unies, il l’exhorte à adopter des sanctions ciblées contre les dignitaires burundais impliqués dans cette agression et de prendre d’urgence une résolution contre les actes flagrants de crimes d’agression.

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